Vous avez des objets qui dorment paisiblement 360 jours par an dans vos placards (bah oui, faut bien les dépoussiérer de temps en temps…), et dont vous ne savez que faire ? Vous voulez les rentabiliser un minimum, et ne seriez pas contre arrondir un peu vos fins de mois par la même occasion ? Vous avez besoin prestement d’un objet, mais ne voulez pas dépenser une somme relativement conséquente pour une malheureuse utilisation ? Ne cherchez plus, la solution tient en deux mots : la location ! 

                Idée toute simple et très facile à mettre en œuvre, le concept attire de plus en plus de monde et les sites facilitant la mise en relation entre particuliers fleurissent sur la toile.

                Sur le site de zilok, vous disposerez de milliers d’objets et offres de particuliers, référencés et classés dans différentes rubriques. Parmi les plus insolites, repartez avec une tenue de sumo pour la modique somme de 10 € par jour, une barre Pole dance (37 €/jour) ou encore un appareil à Hot Dog (9 €/jour). Quand je vous dis qu’absolument tout se loue ! Locataires aux envies les plus farfelues, impossible de ne pas y trouver votre bonheur. En quelques clics, vous pouvez contacter la personne résidant près de chez vous, proposant votre objet de convoitise du moment. Vous pourrez ainsi disposer rapidement du matériel dont vous prévoyez un usage sur une courte période (refaire sa tapisserie, louer un camion de déménagement, une crêpe-party pour une soirée entre amis, etc) à un coût très intéressant.

               En bref, voilà un bon plan pour les propriétaires, mais aussi les locataires qui veulent faire des économies !

               Autre site très complet et simple d’utilisation, celui de ConsoGlobe. Louer ?  Echanger ? Prêter ? Acheter ? Donner ? Avec ConsoGlobe tout est maintenant possible en quelques clics seulement.

Apprenez à consommer autrement !

http://fr.zilok.com/

http://donne.consoglobe.com/?popup=inscription

         Comme je vous l’avais annoncé dans mon billet Ma première brocante … la suite … , j’ai donc renouvelé l’expérience et étalé à nouveau tout mon bric à brac en ce magnifique dimanche ensoleillé, non pas à la célébrissime braderie de Lille, dont la réputation n’est plus à faire (un peu loin pour moi … snif…), mais dans un village à quelques kilomètres de mon humble demeure (moins hype c’est vrai, mais tout aussi efficace).

          Aaaaah ben je peux vous dire que ça change la vie une brocante sous le soleil ! – pour mémoire, ma précédente brocante s’est vue écourtée pour cause de trombes d’eau … - Un pur bonheur. C’est que ça rameute du monde dis donc, et des gens heureux et ouverts qui plus est ça fait du bien (le soleil a souvent cette vertu magique sur l’humeur des clients), ça leur donne envie de bavarder un peu, et pourquoi pas vous acheter un petit quelque chose au passage (bah oui c’est pour ça qu’on sacrifie notre sacro saint dimanche quand même…). Etonnant, on parle de loi de Pareto avec certains, de calligraphie avec d’autres, de belles bâtisses à retaper, de notre enfance, du petit Nicolas, aaaaaah souvenir souvenir … Les gens sont surprenants quand on prend la peine d’échanger quelques mots.

           Et c’est encore bien fatiguée, mais allégée de nombreux objets en tout genre et le porte-monnaie bien rempli, que je rentre chez moi, satisfaite de ma journée.

Et vous, vous étiez à la braderie de Lille ce week-end ?  Racontez-nous vos trouvailles étonnantes !

        Voilà un défi pour le moins intéressant, lancé par ce jeune californien, David Bruno. Le but du jeu ? Ne conserver que 100 objets qui vous semblent indispensables pour vivre (« en excluant du compte ceux appartenant à toute la famille et qui sont utiles à la collectivité. » Bah oui, ça serait trop facile sinon… !), et vous débarrassez de tout le reste. Sortez vos sacs poubelles, ça va déménager !

         En résumé, on s’allège de tout ce superflu qui ne fait qu’encombrer nos vies (le T-shirt acheté dans toute la gamme de couleurs possibles et imaginables, les montagnes de livres de cuisine qui ne sont jamais ouverts, les objets achetés parce que « jolis » et « rigolos » mais dont l’utilité profonde nous échappe encore aujourd’hui, les piles de revues rangées dans un coin de la cave « au cas où l’on aurait une envie subite de les relire un jour », la liste est longue … !).

         En lançant ce défi en 2008, notre jeune écolo en herbe se rebiffe contre notre société de consommation, et veut nous prouver que celui qui possède beaucoup n’est peut-être pas le plus heureux des hommes. Bien au contraire. Aujourd’hui, notre société fait qu’on en veut toujours plus, tout de suite et maintenant, nous autres éternels insatisfaits. On en arrive à oublier la vraie valeur des choses. Vivons de peu, vivons bien, redonnons de la valeur à notre existence et oublions le futile et le vain. Cela ne reste peut-être qu’une goutte d’eau dans l’océan, mais qui aura au moins eu le mérite de nous faire réfléchir…

        Je me suis prêtée au jeu de ce jeune californien, pensant que ça serait finger in the nose cette affaire-là, et que je vous sortirai ma petite liste d’objets fétiches en 5 minutes montre en main, et plastifiée même svp… ! Mais au bout de quelques minutes à me creuser les méninges, je dois avouer que c’est un vrai casse-tête… ! Pas facile de faire un tri entre :

1.    ce qui nous est indispensable et même impossiiiible de s’en séparer, même sous la torture (quoique… la torture quand même…),

2.    nécessaire mais pas indispensable,

3.    on aime bien l’avoir près de soi même si on ne sait pas trop pourquoi…,

4.    c’est quoi déjà ce truc ? (comprenez, pas indispensable…)

         Comment définir la limite, qui fluctue selon nos humeurs et notre état d’esprit, entre ces catégories, qui elles-mêmes peuvent se décliner en sous-catégories, qui elles-mêmes… - enfin vous voyez le topo… -  Comment cloisonner pour toujours un objet dans une seule case et lui coller l’étiquette n°3 par exemple ? Hum hum, un casse-tête je vous dis … Bon bien sûr, on arrivera bien à trouver deux trois trucs pour lesquels on donnerait sa vie s’il le fallait (comment ça j’exagère … ?!). Des exemples ? Heuuuuuu …… Là tout de suite je n’ai rien qui me vienne à l’esprit, mais il doit bien y en avoir au moins une … (help !).

         Aaaaaah ça y est, j’en tiens une ! (enfin me direz-vous !).

        Tous ces petits objets, dérisoires pour toutes personnes étrangères à leur histoire, mais ô combien cher à vos yeux. On en a tous au moins un, caché bien précieusement au fond de notre tiroir secret. Cet objet qui nous réconforte de savoir qu’il est là et qui nous rappelle le souvenir précieux qui y est rattaché chaque fois que l’on pose les yeux sur lui.

         Et si, finalement, c’était ça les vraies valeurs perdues…

Pour plus d’informations :

http://www.guynameddave.com/100-thing-challenge.html

Et vous, quels sont les objets dont vous ne pourriez pas vous séparer ?  Dites-nous tout !

            Lors d'un week-end pluvieux, le genre de week-end où l’on a qu’une seule envie, rester chez soi, me voilà prise d’une soudaine envie de ranger mon bor… mon armoire pardon. Et en l’ouvrant, en effet le constat ne se fait pas attendre - mon armoire déborde littéralement ! - Deux solutions s’offrent à moi : 1) j’achète un dressing (très tentant… mais hors budget pour le moment malheureusement), 2) virer ce que je ne porte plus. J’opte donc pour la 2ème solution, plus raisonnable. En effet ne dit-on pas « on achète une chose, on se sépare d’une autre, sinon on se retrouve vite encombré » ? Vous avez sans doute déjà fait le même constat que moi – on achète on achète, mais finalement on pioche toujours à peu près les mêmes fringues dans sa penderie avant de partir au boulot -.

           Là s’annoncent de longues heures en tête à tête avec ma chère armoire, de longues heures de séances d’essayage, de longues heures d’hésitation … Voilà le genre de choses que l’on se dit à ce moment-là : « mais si, ce pull je vais certainement le mettre un jour » (l’étiquette pendant toujours lamentablement à une manche), ou encore « 2kg en moins et sûre j’arriverai à le fermer ce jean. Il m’ira comme un gant après ! », et même « en tirant un peu dessus ici, et là, il est presque à la bonne taille, on ne m’accusera même plus de porter les vêtements de ma petite sœur ». Verdict, après de cruelles décisions et déchirements : une armoire allégée (deux grandes piles d’habits en moins tout de même !), une armoire qui respire, et l’esprit plus léger et moins encombré (si si je vous assure, on se sent beaucoup mieux après, comme un coup de ménage dans sa vie).

           Après cet après-midi de remise en ordre, je suis prise d’une frénésie de rangement. L’envie de me débarrasser de toutes ces choses superflues qui encombrent ma vie, ces choses dont je ne me sers plus/pas ou dont je ne me suis jamais servies soyons honnêtes, mais qu’on laisse s’entasser et faisant partie du décor pour ainsi dire. Mon dimanche y est passé, et le soir venu, éreintée mais ravie, j’observe le résultat. Ma cave ressemble à présent fortement à une annexe cachée de la caverne d’Ali Baba. Prochaine étape, liquider tout ça dans une des nombreuses brocantes organisées chaque mois. Parce qu’on ne s’en doute pas toujours, mais au milieu des babioles et autres choses inutiles à vos yeux peuvent peut-être se cacher de vrais trésors pour certains. Et comme je déclare haut et fort être farouchement contre l’argent qui dort, je me connecte illico sur le net pour y dénicher la prochaine brocante et m’y inscrire. Elle a lieu demain, je vous raconterai donc très prochainement comment s’est déroulée mon expérience de marchande d’un jour.

Liens : www.vide-greniers.org

 La parole est à vous :plutôt organisée ? plutôt bordélique ? des idées pour ne pas se laisser submerger ? des pros de l’organisation ? on attend tous vos petits conseils !