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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 09:02

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                Synopsis : Sommes-nous maîtres de notre destin ? Ou sommes-nous manipulés par des forces invisibles ? David Norris entrevoit l'avenir que le Sort lui réserve et se rend compte qu'il aspire à une autre vie que celle qui lui a été tracée... Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme dont il est tombé follement amoureux, à travers les rues de New York et ses réseaux souterrains. David Norris (Matt Damon) est un homme politique ambitieux qui s'apprête à siéger au Sénat quand il fait la connaissance d'une éblouissante danseuse étoile, Elise Sellas (Emily Blunt). C'est le coup de foudre, mais David s'aperçoit rapidement que de mystérieux hommes conspirent à le séparer de l'objet de son affection. Il prend conscience que ses adversaires ne sont autres que les agents du Sort lui-même – les hommes de L'Agence – qui feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher son union avec Elise. Face à une adversité écrasante, David doit choisir entre perdre l'être aimé et accepter le destin qui lui est dicté ou tout risquer pour défier le Sort et conquérir Elise.

 

                George Nolfi, scénariste de Ocean’s 12, ou de la Mémoire dans la peau, propose ici une adaptation sur grand écran d’une nouvelle de Philip K. Dick (Rajustement), bien connu des amateurs de science-fiction.


                L’histoire commence avec la défaite de David Norris (Matt Damon), briguant le siège de sénateur. Préparant son discours dans les toilettes des hommes, il fait alors une rencontre insolite qui bouleversera toute sa vie. En tombant éperdument amoureux de la jeune Elise Sellas (Emily Blunt), il ne sait pas encore que son destin va changer. Il se rendra rapidement compte que nombre de faits qui semblent anodins (renverser sa tasse de café le matin, oublier ses clés, manquer son bus, …), ne sont en réalité en aucune façon le fruit du hasard.


                Toute l’histoire tourne autour du libre arbitre, et de la possibilité ou non de faire ses propres choix pour orienter sa vie. Un être supérieur semble avoir tracé notre « plan de route », et nous pousse par tous les moyens à revenir sur les rails si l’on s’en écarte pour rétablir l’ordre des choses, selon ce qu’il a décidé pour chacun de nous.  


                Matt Damon, un grand acteur qui a d’ores et déjà maintes fois prouvé qu’il pouvait incarner à la perfection n’importe quel personnage sur grand écran, réitère la performance en se métamorphosant en un jeune homme politique charismatique et ambitieux. Son discours devant la presse et un parterre d’électeurs, faisant suite à sa défaite au siège de sénateur, est absolument irrésistible et touchant de sincérité, entraînant une liesse unanime. Il y révèle le ridicule de la caste politique se souciant du moindre petit détail pour présenter une image «parfaite » susceptible de toucher chacun des électeurs, et n’hésitant pas à dépenser des sommes colossales en conseillers pour  le choix d’une cravate, ou le degré de cirage parfait qui fera que le candidat sera proche à la fois des travailleurs et des cadres de la haute société.


                On est séduit par ce jeune homme prêt à abandonner ses rêves les plus chers, et qui ose défier les membres de l’Agence, convaincu que le destin d’un homme tient à lui seul et qu’il ne tient qu’à lui de le modifier s’il le souhaite pour finir sa vie avec sa bien aimée. Un exemple de courage qui nous pousse à ne pas accepter au quotidien ce qui semble être une fatalité, mais au contraire à prendre notre destin en main pour suivre notre propre plan et vivre la vie que l’on aura choisie !


                Seul petit bémol, j’ai regretté le personnage un peu terne d’Elise Sellas incarné par Emily Blunt. Peut-être que le souvenir de son rôle d’assistante cynique de Miranda Presley dans le Diable s’habille en Prada, absolument prodigieux, m’a quelque peu fait sentir que sa prestation était en-dessous, manquant de relief et de caractère.


                Certes, ce n’est sans doute pas le meilleur film de l’année. Mais divertissant, il vous fera passer un bon moment, et pourquoi pas vous amènera à réfléchir sur vos propres choix qui jalonnent votre vie et à l’existence d’un destin qui semble tracé d’avance… Il ne tient qu’à nous d’en décider autrement et d'être maître de notre destin. 


 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 20:43

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                Après moult incitations par des critiques plus que positives, que ce soit de mes amis ou de la presse, je me suis enfin laissée tenter par Black Swan, LE film événement dont tout le monde parle (il faut dire aussi que c’est assez frustrant quand votre entourage et les médias racontent le chef d’œuvre proposé par Darren Aronofsky, et que cela n’évoque pas grand chose pour vous car vous êtes la seule à ne pas l’avoir vu pour le commenter…).


                Est-il besoin de rappeler l’histoire … ?! On va dire que l’individu qui s’est vu coupé du monde ces dernières semaines mérite une petite piqûre de rappel … !


Synopsis : Timide et perfectionniste, la danseuse Nina Sayers décroche le premier rôle du prestigieux ballet Le lac des cygnes. La dualité du personnage qu'elle doit interpréter sur scène transforme la jeune ballerine qui se met à souffrir de visions.

 

                 J’ai été absolument subjuguée du début à la fin par l’interprétation époustouflante d’une Natalie Portman au sommet de son art. Elle incarne magnifiquement son rôle de danseuse, la perfection incarnée, mais très timorée, qui manque d’aspérité et de confiance en elle. Elle donnera tout pour obtenir le premier rôle tant convoité du Lac des Cygnes, jusqu’à en perdre pied et sombrer peu à peu dans la folie et la schizophrénie en incarnant véritablement les deux cygnes du ballet, le blanc et le noir. Les dernières minutes du film nous plongent dans un monde au sommet de la démence, où la jeune Nina incarne son rôle au plus profond de son âme et de son esprit. Une interprétation récompensée par un oscar de la meilleure actrice pour Natalie Portman, amplement mérité !


                 Tout au long du film règne une tension extrême qui nous tient en haleine, où la limite entre le monde réel et l’imaginaire devient de plus en plus floue et où l’on sent que l’héroïne peut se briser d’un moment à l’autre, sombrant dans la paranoïa. Le spectateur se voit éprouver une réelle empathie pour la jeune Nina qui s’autodétruit petit à petit sous la pression immense qu’elle s’inflige, voulant atteindre à tout prix une perfection qui semble inaccessible. Une mise en scène brillamment réalisée nous fait véritablement entrer dans la tête du personnage, pour souffrir et trembler avec elle. La jeune ballerine finira par s’enliser dans un combat qu’elle pense mener contre une rivale qu’elle jalouse, Lily, maladroite mais sensuelle, mais qui se révélera être en réalité un combat contre elle-même. La capacité de la jeune actrice à interpréter le doute et la peur qui envahissent cette ballerine, ô combien douée, tient du génie et de la grâce. Une grâce que l’on retrouve également dans la réalisation même du ballet, où, là encore, Natalie Portman nous éblouit par sa justesse, sa beauté, son aisance et sa maîtrise parfaite des enchaînements.  


                 Un film à voir, sans nul doute, qui mêle chocs artistique et émotionnel. Un chef d’œuvre de réalisation qui nous plonge dans une ambiance noire et angoissante, et nous révèle la décente aux enfers d’une artiste incontestée, rongée par sa quête de la perfection.

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:16

True-Grit-film-Coen-International-Poster-affiche-01.jpg

 

Synopsis : 1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenace et obstiné, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n'obéit qu'à son code d'honneur. Ce trio improbable chevauche désormais vers ce qui fait l'étoffe des légendes : la brutalité et la ruse, le courage et les désillusions, la persévérance et l'amour...

 

            Encore un western de plus, qui vient s’ajouter à une liste déjà bien remplie ; un genre maintes et maintes fois vu et revu au cinéma… Voilà ce qu’on se dit de prime abord en découvrant le nouveau film des frères Coen. C’était sans compter sur l’incroyable talent de nos deux compères, qui ne cessent de nous surprendre à chacune de leur réalisation. True Grit est un pur western dans la grande tradition hollywoodienne, avec la touche rocambolesque caractéristique des deux frangins. Autant dire que ça vaut le déplacement …

 

             Si les principales caractéristiques du genre sont bien présentes (des cowboys à la gueule cassée et buveurs de whisky, des villes poussiéreuses, des colts et des chevaux, des duels sanglants), les traditionnelles scènes de saloon viennent à manquer.

 

            On retrouve Matt Damon dans un registre nouveau, inhabituel pour lui, mais qui lui sied à la perfection. Jeff Bridges (Rooster Cogburn dans le film) nous délivre une prestation qui porte véritablement le film et lui donne toute sa puissance. Son interprétation, remarquable de justesse, en ferait presque oublier un certain John Wayne … Et que dire d’une fillette de 14 ans qui mène par le bout du nez deux chauseurs de prime ! Véritable révélation, la petite Hailee Steinfeld interprète avec brio et force de caractère le rôle de Mattie Ross, dont l’unique obsession est de venger la mort de son père abattu froidement. On admire son courage et sa ténacité à toute épreuve. Son caractère affirmé et son assurance pour son jeune âge, révélés par des répliques bourrées d’humour grinçant et de grossièretés en tout genre, est étonnant. Sa négociation avec un vendeur de mustangs est absolument irrésistible !

 

            Les frères Coen nous prouvent encore une fois qu’ils sont maîtres en la matière, en nous proposant un film merveilleusement mis en scène (les étendues désertiques de l’ouest sont à couper le souffle), avec des dialogues magistraux et une finesse d’écriture comme eux seuls en sont capables. Les acteurs sont incroyables dans leur performance, et portent le film au rang de chef d’œuvre. Un classique revisité par deux génies, le résultat ne peut être que du grand art !

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 14:23

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               Véritable succès aux Etats-Unis, cette nouvelle série apparue sur nos écrans il y a quelques semaines maintenant connaît pourtant une audience limitée en France.


                Synopsis : L'épouse d'un homme politique voit sa vie bouleversée par l'incarcération de son mari à la suite d'un scandale sexuel et une affaire de corruption largement relayés par les médias. Dépassant la trahison et l'humiliation publique, Alicia Florrick décide de reprendre sa carrière d'avocate après une pause de 13 ans loin des tribunaux. Elle rejoint un ami de longue date au sein d'un prestigieux cabinet de Chicago. Très vite, Alicia réalise que la compétition va être rude avec de jeunes recrues ambitieuses et déterminées. Mais pour une fois, elle est prête à prendre en main sa propre destinée et détruire son image d'épouse modèle...


                Je trouve cette série très bien conçue, avec un lot d’acteurs connus et sélectionnés avec soin (le rôle d’Alicia Florrick est interprété par Julianna Margulies qui n’est autre que l’infirmière Carol Hathaway dans la série Urgences ; son mari Peter est interprété par Chris Noth, le célèbre Mr Big dans Sex&the City, …).


                Cette série nous plonge dans les méandres de la justice et des lois qui la gouvernent, où se mêlent corruption, stratégie,  et art de la persuasion. Il est intéressant de voir comment sont montés les dossiers, qui nécessitent des enquêtes approfondies préliminaires. Les plaidoiries exposées par l’héroïne, grande avocate émérite, sont un enchantement, où la subtilité côtoie magistralement la force de l’interprétation pour aboutir à l’adhésion  finale de son auditoire. On admire son assurance et sa détermination à toute épreuve. Un exemple à suivre ! Les affaires sont intéressantes, bien ficelées, et ne manquent pas d'originalité.


                 On se captive également pour le complot qui se trame en parallèle, dont sont victimes les deux protagonistes de l’histoire. Peter, procureur piégé et emprisonné, ne peut compter que sur sa femme et ses enfants pour sortir de cette impasse. Alicia devra surmonter bien des attaques fustigeant l’infidélité de son mari et trouver la force de se battre pour faire éclater la vérité, et que justice soit rendue.


                  Les scénaristes se sont inspirés de plusieurs affaires politiques réelles : on ne peut ainsi s’empêcher de faire une analogie entre le destin d’Alicia Florrick et celui d’Hillary Clinton qui a dû faire face ,malgré elle, à la célèbre affaire Lewinsky. Ou encore avec l’affaire mêlant l’ancien gouverneur des Etats-Unis, Eliot Spitzer, qui a été contraint de démissionner en 2008 suite à ses relations avec des prostituées de luxe, révélées par des écoutes fédérales.

 

Série diffusée tous les jeudis à 20h45 sur m6.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 07:28

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                Synopsis : 1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur petit poste de douane fixe situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique. Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge. Son partenaire français sera Mathias Ducatel (Dany Boon), voisin de douane et ennemi de toujours, qui surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.


                Après l’immense succès remporté par le film Bienvenue chez les Ch’tis, Dany Boon remet sa casquette de réalisateur avec sa nouvelle comédie Rien à déclarer, sortie la semaine dernière dans toutes les salles françaises. Grosse pression pour notre Ch’ti préféré qui devra faire aussi bien, voire mieux, que son précédent long métrage qui a explosé tous les records au box office, dépassant les 20 millions de spectateurs. Autant dire que Dany Boon n’a donc pas lésiné sur sa campagne de promotion depuis quelques semaines…


                Malgré un accueil très virulent des médias avec des critiques assassines, j’ai passé un agréable moment et ai beaucoup ri. Le tandem Poelevoorde – Boon, en très grande forme, fonctionne très bien, et mène le film tambour battant. Un savoureux jeu d’acteur donne du rythme au film, avec une mention spéciale pour Benoît Poelevoorde qui est absolument irrésistible et magistral en tout point dans son rôle de belge francophobe, et incarne avec brio le personnage. J’ai eu également beaucoup de plaisir à retrouver l’acteur belge François Damiens, dont j’avais adoré la prestation dans l’Arnacoeur. Son personnage de patron de bistrot un peu simplet qui n’en rate pas une est à mourir de rire.


                Les gags et les répliques, parfois cinglantes, entre les français et les belges délivrent leur dose d’humour et de fous rires, et font mouche à chaque fois. L’histoire n’est certes pas très élaborée, et on regrettera parfois quelques lourdeurs qui n’apportent pas grand chose, donnant l’impression que le film s’égare par moment. Mais la magie Boon opère malgré tout, et l’on passe un très bon moment !


                Dany Boon, tout en restant en terrain connu, nous propose donc une comédie réussie traitant avec légèreté les problèmes de racisme. Simple mais efficace ! A n'en point douter, le succès sera une nouvelle fois au rendez-vous.

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 11:39

 Life-In-A-Day.jpg

           

            Voilà une idée pour le moins originale qu’ont eue Ridley Scott et Kevin MacDonald ! Les deux célèbres cinéastes ont en effet lancé un appel aux internautes du monde entier afin de réaliser un film retraçant la journée du 24 juillet 2010. Que ce soit des africains, chinois, indiens, américains, ou européens, tous seront réunis dans un long métrage composé de leurs vidéos amateurs.

 

            Le projet vise à laisser une trace aux générations futures de la vie des hommes en 2010. De quoi confronter le quotidien des hommes du monde entier, leurs différences, mais aussi d’établir des connexions au travers d’une même expérience vécue. Les internautes peuvent choisir de filmer n’importe quelle scène se déroulant au cours de cette journée, que ce soit un coucher de soleil, les premiers pas d’un enfant, le retour de l’école, la partage d’un repas, etc, le tout étant de faire preuve d’originalité et de créativité !

           

            Le film documentaire sera présenté au festival du cinéma indépendant de Sundance fin janvier (le plus célèbre rassemblement du cinéma indépendant américain), et sera également mis en ligne sur www.youtube.com/lifeinaday, le 28 janvier à 19h. On a hâte de visionner le résultat final !

 

            Vous pouvez d’ores et déjà vous rendre sur la page youtube pour avoir accès aux très  nombreuses vidéos postées par les internautes participant à l’aventure. Il y en a qui valent vraiment le détour ! 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 07:35

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Synopsis :

Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs.C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner.
Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments (Allociné).


         Cette comédie sentimentale, signée Jean-Pierre Améris, présente avec beaucoup d’humour et de légèreté la vie torturée de deux hyperémotifs dont chaque événement se présente comme une épreuve de plus à surmonter.


         Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde, au sommet de leur art, interprètent merveilleusement toute la complexité de leur personnage, leur difficulté à affronter leurs peurs et angoisses quotidiennes. On se prend d’affection pour ces deux personnages, touchants par leur sensibilité et leur candeur enfantine. L’opposition entre une Isabelle Carré qui donne une légèreté magique à chacune de ses répliques, et un Benoît Poelvoorde incarnant un personnage maladroit, à la prestance bourrue, est remarquable de justesse. L’amour du chocolat est ici pris comme fil conducteur, et parviendra à réunir nos deux émotifs anonymes.


        J’ai retrouvé, dans la manière d’aborder cette romance quelque peu surréaliste, la même atmosphère légère, presque irréelle, et toute l’émotion timide et sincère non surfaite, que dans le très grand film de Jean-Pierre Jeunet, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain.


       La particularité émotionnelle des deux personnages entraîne des situations très cocasses. La scène du restaurant, où le timide Jean-René invite, à la demande de son psy, la belle Angélique, est jubilatoire. Difficile d’assister à un pire premier rendez-vous ! Imaginez une talentueuse chocolatière hyperémotive et coincée, contrainte par une situation de quiproquos d’exercer le métier de commerciale obligée de vendre ses chocolats, dont personne ne veut, à de futurs clients potentiels... Un pur moment de bonheur, dont on savoure chaque instant telle une gourmandise !


        Le cadre de l’histoire, une fabrique de chocolats traditionnelle, offre de magnifiques plans grâce à des décors enchanteurs. Difficile de résister devant toutes ces délicieuses gourmandises chocolatées qui défilent sous nos yeux tout au long du film, qui m’ont donné une terrible envie de chocolats …


        Un très beau moment, délicieux et surprenant, dont on se délecte. On sort avec le sourire et le cœur léger !

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 09:02

 The-Tourist-Affiche-France.jpg

 

Synopsis : Pour se remettre d’une rupture amoureuse, Frank, simple professeur de mathématiques, décide de faire un peu de tourisme en Europe. Dans le train qui l’emmène de Paris à Venise, une superbe femme, Élise, l’aborde et le séduit. Ce qui commence comme un coup de foudre dans une ville de rêve va vite se transformer en course-poursuite aussi énigmatique que dangereuse… (Allociné).

 

            Mon sentiment est quelque peu mitigé pour ce remake du film français Anthony Zimmer réalisé par Jérôme Salle. Florian Henckel von Donnersmarck, le réalisateur, annonçait un thriller haletant. Il n’en est rien. On se situe davantage entre une comédie romantique et un film policier.

 

            On attendait beaucoup du couple d’acteurs Johnny Depp et Angelina Jolie. Bien qu’elle brille à l’écran par son défilé de tenues somptueuses, j’ai cependant trouvé le jeu de cette dernière un peu terne, manquant de poigne et de caractère (rien à voir avec son dernier film, Salt, où elle incarne avec brio une espionne russe, et où l’on se laisse surprendre à chaque scène par les multiples péripéties et rebondissements).

 

           Johnny Depp, quant à lui, est sans doute plus à l’aise dans des rôles davantage excentriques et extravagants, à l’image de sa brillantissime interprétation du pirate Jack Sparrow, un rôle qui semble avoir été créé sur mesure pour notre acteur et qui lui va comme un gant ! Son simple rôle de « touriste américain » prend alors un aspect un peu lisse. Dommage.

 

           L’intrigue est intéressante, et nous fait voyager dans la majestueuse Venise aux décors éblouissants. Les comiques de situation rendent le film agréable, et la romance entre nos deux acteurs principaux, bien que surprenante (une femme fatale tombant dans les bras d’un professeur de mathématiques un peu gauche laisse perplexe …), est intéressante à suivre et donne lieu à des scènes de drague assez cocasses. La fin réserve son lot de suspense et de rebondissements, étonnant !

 

          Vous êtes donc prévenus, si vous souhaitez voir un bon thriller, où courses poursuites et fusillades s’enchaînent, passez votre chemin. The Tourist est un film léger et distrayant qui ne restera sans doute pas dans les annales cinématographiques, mais qui vous fera passer un bon moment en cette fin d’année.  

 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 06:36

              into-the-wild-affiche.jpg 

  

                J’ai eu le plaisir de redécouvrir il y a quelques jours ce magnifique film de Sean Penn, pour lequel j'avais déjà eu un gros coup de coeur lors de sa sortie sur les écrans en 2008.

 

                Into The Wild raconte l’histoire vraie d’un jeune garçon de 22 ans, Christopher McCandless. Tout juste diplômé de l’université, promis à un brillant avenir, il décide pourtant de tout quitter et de prendre la route. Son aventure le conduira des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, où il rencontrera des personnages qui le marqueront à jamais et renforceront sa détermination à aller au bout de son rêve. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres. Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s’aventurant seul dans les étendues sauvages de l’Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.  

 

                Emile Hirsch, qui incarne le jeune aventurier, est tout simplement brillant dans sa justesse d’interprétation, et nous communique toute l’émotion et la complexité du personnage. Son voyage est animé par une quête de lui-même, et par le désir de s’éloigner de cette société qu’il méprise, où l’argent, la consommation et le matérialisme dictent les rapports entre les hommes. Un voyage au bout de la solitude, en communion avec la nature, un voyage touchant qui nous transporte et dans lequel on le suit avec beaucoup d’émotion. 

  

                Les nombreuses scènes de silence donnent de l’ampleur et du caractère à l’immensité du paysage, et renforcent le sentiment de solitude du personnage. On est ébloui par la beauté des paysages, où seule la nature dicte ses lois ; des terres où l’homme ne s’est encore jamais aventuré et qu’il n’a pas encore salies de son empreinte.

 

                La bande originale (signée Eddie Vedder) accompagnant les différentes scènes est sublime, et contribue à l’intensité du message et à l’émotion que veut faire passer le réalisateur. On est touché par ce jeune garçon, la tête pleine de rêves, dont les paroles sont emplies de justesse, de sincérité et de philosophie (il énonce de nombreuses citations d'une grande profondeur tout au long du film, et qu’il serait bon de méditer…), et qui marquera par sa sincérité et sa personnalité attachante toutes les personnes qui croiseront sa route.   

 

                C’est un film intense mêlant poésie et poursuite d’un rêve, qui amène à réfléchir sur la vie, les hommes, la société. Le bonheur serait ailleurs, dans un rapport direct à la nature, aux éléments. Tout le reste ne serait que superflu.

 

                Sean Penn signe là un chef d’œuvre cinématographique, avec une mise en scène respectueuse et touchante, qui ne laissera personne indifférent. On serait prêt à prendre nous aussi notre sac à dos pour partir en quête d’une liberté, où l’on peut vivre et profiter pleinement de chaque moment et de chaque seconde, se perdre dans l’immensité de la nature, into the wild, et se laisser éblouir par sa beauté…

 

 

 

 

 

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 10:55

                marion-cotillard-robe-gaultier.jpg

 

               Le monde nous envie cette jeune actrice à l’immense talent, qui ne cesse de nous subjuguer par la justesse de ses interprétations sur le grand écran. Baignée depuis toute petite dans le monde du théâtre (entourée d’un père réalisateur et d’une mère comédienne), difficile de ne pas succomber à l’ivresse des planches ! Très jeune, elle enchaînera des petits rôles, et raflera au passage le premier prix du Conservatoire d’art dramatique d’Orléans.

 

                Elle sera révélée au grand public quelques années plus tard grâce au film Taxi, produit par Luc Besson. S’enchaîneront ensuite plusieurs longs métrages à succès tels que Big Fish de Tim Burton ou Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet.

 

                La consécration s’offre à elle en février 2007 avec la sortie au cinéma de La Môme, où elle nous offre une de ses plus époustouflantes prestations, incarnant avec brio, justesse et émotion la très grande Edith Piaf. Un triomphe en France, le film s’exporte dans le monde entier, notamment outre Atlantique. Le tout Hollywood est à ses pieds, et acclame avec vive émotion notre petite frenchie en lui décernant l’Oscar de la meilleure actrice (mais aussi un Golden Globe et un César, rien de moins !) pour son interprétation ô combien remarquée. De quoi voir la vie en rose ! Marion Cotillard devient une véritable icône du cinéma français, et s’élève au rang des plus grandes actrices connues jusqu’à ce jour.

 

                L’incroyable destin de cette jeune actrice ne semble pas près de s’arrêter. Désormais, ses compagnons de tournage se prénomment Léonardo Dicaprio (dans Inception, qui a connu un succès à la hauteur de son talent), Johnny Deep (dans Public Enemies), Pénélope Cruz et Nicole Kidman (dans Nine). Woody Allen en a fait son actrice principale dans son dernier long métrage, tourné récemment à Paris, aux côtés de Carla Bruni et d’Owen Wilson, rien que ça. Tout semble donc lui sourire, un succès bien mérité !

 

                C’est désormais aux côtés du tout aussi talentueux acteur français aux multiples casquettes, Guillaume Canet, que notre actrice préférée à trouver son bonheur. Son dernier film, Les petits mouchoirs, est un succès au box office, et confirme que la route aux étoiles promet d’être longue pour nos deux tourtereaux.

 

                Elle a su conquérir le cœur des français par son immense talent, mais aussi par sa simplicité, sa french touch que le monde nous envie, sa gentillesse, ses convictions (elle est très engagée dans la protection de l’environnement, et milite activement aux côtés de Greenpeace), son élégance et son charme français. Dior ne s’est pas trompé en la consacrant nouvelle égérie pour sa campagne de pub « Lady Dior »...

 

0812122_photo_de_marion_cotillard_pub_lady_dior_printemps_e.jpg

 

                Un conte de fée qui n’est pas près de prendre fin pour la jeune française. « Merci à la vie, merci à l’amour … » ont été ses mots ; merci à toi Marion !

 

 

Pour le plaisir  ...

 

 

 

 

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